Bienvenue sur le blog des Joyeux Gribouilleurs ! Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute lire mon guide qui vous explique comment utiliser la pensée visuelle dans vos présentations : cliquez ici pour le télécharger gratuitement ! 🙂
Bienvenue à nouveau sur le blog des Joyeux Gribouilleurs ! Comme ce n'est pas la 1ère fois que vous venez ici, vous voudrez sans doute lire mon guide qui vous explique comment utiliser la pensée visuelle dans vos présentations : cliquez ici pour le télécharger gratuitement ! 🙂
Pour celles et ceux qui pensent ne pas savoir dessiner, rassurez-vous : on ne recherche pas dans le gribouillage les mêmes effets que dans le dessin. Conséquences : les compétences à acquérir ne sont donc pas les mêmes. Cet article vous donne un tour d’horizon de 3 caractéristiques fondamentales que doit posséder tout bon gribouillage. (Temps de lecture : 3 minutes)
Caractéristique n°1 : Un gribouillage doit être rapide à faire
Comme son nom l’indique, un gribouillage se rapproche plutôt de quelque chose d’imparfait que de quelque chose de très abouti. L’idée n’est donc pas d’y passer des heures, mais plutôt d’assumer le caractère imparfait de la chose. Pas facile ? C’est bien pour cela que c’est intéressant ! Dans notre culture, nous n’aimons pas les choses imparfaites et nous avons facilement honte de n’avoir pas su faire mieux. Balayez tout cela d’un revers de la manche : le gribouillage est totalement décomplexé et assume son imperfection ! Bien évidemment, même si les gribouilleurs ne sont pas des artistes, ils n’en ont pas moins un soucis de l’esthétique : l’enjeu sera donc d’apprendre à faire rapidement un gribouillage propre et de qualité 😉
Caractéristique n°2 : Un gribouillage doit être synthétique
C’est là que les choses se compliquent. Car comment respecter la caractéristique n°1 si l’on veut faire un gribouillage dense, touffu, sans message précis à illustrer ? Un bon gribouillage doit au contraire aider à ôter une part de complexité, en réduisant un message à l’essentiel. L’esprit de synthèse est donc primordial : c’est une des principales compétences que doit développer un bon gribouilleur. Posez-vous la question : quels éléments méritent d’être illustrés par un gribouillage ? Comment les représenter rapidement (cf. caractéristique n°1) ? Quel message principal est-ce que je dois faire passer ?
Caractéristique n°3 : Un gribouillage doit être épuré
Le côté épuré d’un gribouillage ressort dans son contenu (il se focalise sur l’essentiel, cf. caractéristique n°2), mais aussi dans sa forme. Le nombre d’éléments que vous gribouillez doit être réduit au maximum et tout doit être facilement compréhensible. Si le gribouillage doit être rapide à faire, il doit aussi être rapide à comprendre pour ceux qui le lisent ! Toujours sur la forme, le côté épuré d’un gribouillage transparaît également à travers le peu de couleurs qui sont utilisées. Une couleur pour les traits (en général du noir) et une autre pour les éléments à faire ressortir (rouge ou orange par exemple). À la limite une troisième couleur si vous voulez, mais là ça devient vraiment du luxe ! 😉
En conclusion
Finalement, que retenir de tout ça ?
Tout d’abord, n’en faites pas une montagne. Gribouiller veut dire ce que cela veut dire : on ne cherche pas à faire du grand art ! Donc ne vous inquiétez pas de faire un beau dessin : peu importe si votre gribouillage ne transmet pas un mouvement ou une idée de volume ^^ Le plus important, c’est qu’il représente ce que vous voulez dire, qu’il illustre et porte votre message. Humilité, esprit de synthèse et capacité à associer une illustration à une idée sont donc les principales compétences à développer pour devenir un joyeux gribouilleur, ce ne sont pas vos compétences en dessin 🙂
Pour finir, voici une proposition de résumé gribouillé de cet article :
Qu‘en pensez-vous ? Est-ce qu’il répond aux 3 caractéristiques énoncées ci-dessus ? Laissez-moi vos remarques et vos suggestions dans les commentaires ci-dessous 🙂
Laurent, merci pour ton article !
Cela me fait penser à une émission de télé que j’ai vu ces derniers jours. 1 intervenant demandait aux 2 présentateurs de l’émission de dessiner sur leurs carnets, les mots et phrases d’un poème.
Après les avoir dessiné, chacun sur leur carnet, avec leurs propres dessins, ils étaient capables sans regarder leurs dessins de se rappeler entièrement du poème. 🙂
Est-ce que l’on peut parler de pensée visuelle dans ce cas ? Je trouve cela épatant si l’on peut utiliser le dessin comme mode de mémorisation 🙂 Mémorisation, développer sa mémoire. Est-ce seulement pour les visuels ou pour tout le monde ?
Merci pour ton retour 🙂
Bonjour Charlotte,
Oui, dessiner aide à mémoriser 🙂 Et je considère l’expérience dont tu parles comme une expérience de pensée visuelle, c’est clair !
Je pense que le visuel est le mode de réflexion privilégié du cerveau : si je te demande de penser à un éléphant, l’image va a priori directement se former dans ta tête.
Et je fais l’hypothèse que le visuel aide à la mémorisation pour tout le monde, pas seulement pour les personnes qui se considèrent comme « visuelles ». Mais je pense aussi que le visuel ne peut pas être le seul canal de mémorisation : il vient en complément des autres, notamment auditif et kinesthésique. Il me semblerait en difficile d’apprendre une poésie juste en la dessinant ! Ou en tous cas plus difficile qu’en la dessinant et en l’entendant et en la répétant 😉
J’espère que cela répond à ta question 🙂