Bienvenue sur le blog des Joyeux Gribouilleurs ! Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute lire mon guide qui vous explique comment utiliser la pensée visuelle dans vos présentations : cliquez ici pour le télécharger gratuitement ! 🙂
Bienvenue à nouveau sur le blog des Joyeux Gribouilleurs ! Comme ce n'est pas la 1ère fois que vous venez ici, vous voudrez sans doute lire mon guide qui vous explique comment utiliser la pensée visuelle dans vos présentations : cliquez ici pour le télécharger gratuitement ! 🙂
Bonjour à toutes et à tous !
Vous n’êtes pas sans savoir qu' »un bon dessin vaut mieux qu’un long discours ». Mais comment faire un bon dessin ? Telle est la question, n’est-ce pas ? 🙂 Pour y répondre je vous propose de découvrir 6 étapes qui vous permettront d’expliquer simplement (presque !) n’importe quelle thématique complexe grâce à la pensée visuelle 🙂 (Temps de lecture : 3 minutes)
Les ingrédients pour expliquer simplement n’importe quel sujet
Si l’on veut expliquer quelque chose, on a généralement besoin de :
- planter le décor :
- Faire des liens :
- Viser une finalité :
Pour expliquer simplement quelque chose de complexe en utilisant la pensée visuelle, il suffit d’utiliser les mêmes ingrédients, en cherchant à les représenter visuellement :
Point d’attention pour être (vraiment) synthétique
Notez que si le message à faire passer est mentionné ci-dessus en dernier, c’est de loin l’élément le plus important que vous devez avoir en tête du début à la fin de vos explications.
Je m’explique : représenter son message visuellement, c’est bien. Cela aide vos interlocuteurs à rentrer dans le sujet et à regrouper plusieurs informations en paquets digestes. Mais ça ne suffit pas !
Car vous pouvez tout à fait représenter des choses visuellement sans être clair pour autant. La représentation visuelle n’est que la partie émergée de l’iceberg :
Si vous voulez expliquer quelque chose simplement, il est donc impératif que le message que vous voulez faire passer soit précis.
Exemple de message clé imprécis : « Je veux décrire le décrire le process à suivre pour que nos clients puissent créer un compte, c’est ça mon message clé ». Ah bon ? Pas vraiment, non. Car si cela semble précis, notez que cela ne répond pas à la question « que voudrais-tu que tes interlocuteurs comprennent ? »
Ainsi quand on creuse un peu : « En fait, ce que je voudrais leur faire comprendre, c’est que si ils ne s’y prennent pas en avance, ils devront attendre 72h de délai incompressible avant que leur compte ne soit créé. »
Exemple de message clé précis : « En conséquence, mon message clé est qu’ils doivent s’y prendre en avance pour demander l’ouverture d’un compte, afin de ne pas être bloqué le jour où ils en ont réellement besoin ».
En identifiant clairement le message que vous voulez faire passer, vous serez ainsi en mesure de faire ressortir ce qui est vraiment important dans vos explications et d’éviter l’effet « je superpose plein d’informations, sans vraiment mettre en avant celles qui sont importantes ».
La recette pour expliquer simplement quelque chose de compliqué
Hé bien vous pouvez maintenant vous entraîner à expliquer des choses compliquées de façon simple. Pour cela, je vous propose la méthode en 6 étapes suivante :
Astuce : Essayez de garder un ordre de lecture logique lorsque vous disposez vos éléments sur une feuille :
Un exemple concret
Illustrons maintenant les différentes étapes de cette méthode à l’aide d’un texte tiré du livre « Dessinez pour (mieux) décider« , de Martin Lauquin et Véronique Olivier-Martin :
- Étapes 1 : Message clé à faire passer : compte-tenu du contexte actuel, il est impératif d’utiliser de nouvelles approches d’aide à la décision
- Étapes 2 & 3 :
- Étapes 4 et 5 :
Les plus assidus d’entre vous auront sans doute reconnu certains dessins du Défi 1 jour = 1 bafouille = 1 gribouille 😉 Pour les autres, n’hésitez pas à vous y référer pour muscler votre vocabulaire graphique et faciliter votre appropriation de la méthode 🙂
- Etape 6 : il s’agirait ici de mettre le titre au-dessus de la feuille et de voir si les textes peuvent être raccourcis avant mise au propre (enlever les ratures, harmoniser les grosses flèches)
Enfin, retenez qu’au-delà de 13 éléments visuels, votre message ne sera plus assez synthétique et perdra en clarté*. Attention donc de ne pas surcharger votre feuille de gribouillages 😉
A vous de jouer !
Et voilà ! Vous avez maintenant toutes les clés pour communiquer de façon claire et visuelle 🙂 N’hésitez pas à faire cette méthode plusieurs fois pour vous entraîner et vous faire votre propre conviction ! Vous pourrez alors facilement transposer ces étapes dans le cas où vous n’avez pas de texte au départ. Vous serez ainsi en mesure d’expliquer et de communiquer simplement sur vos projets, votre activité, vos idées, etc.
Une dernière chose :
Expliquer des choses complexes de façon simple porte un nom : la simplexité. Un mot de plus pour briller dans vos soirées ! C’est cadeau 😉
Et vous, qu’en pensez-vous ? Êtes-vous également d’avis qu’un bon gribouillage peut remplacer un long discours ? Je suis curieux d’avoir votre avis dans les commentaires ci-dessous ! En attendant, transmettez cet article à toutes les personnes qui pourraient l’apprécier et partagez-le sur vos réseaux 🙂
A vos crayons !
Laurent
* Pourquoi 13 ? Les plus curieux d’entre vous peuvent regarder cette vidéo, ils ne le regretteront pas 😉
Excellent article.
Une méthode telle que celle-là aurait sans doute bien pu m’aider lorsque j’étais aux études, et que j’avais des syllabus longs et complexes à étudier. Simplifier l’ensemble sous forme de dessins « gribouilles », aurait sans doute déjà permis instantanément de retenir la majorité du contenu ! Et le fait de les avoir au propre permettent aussi, lorsque l’on a avalé 7 ou 8 syllabus d’affilés de se replonger dans ces gribouilles et de capter à nouveau facilement les idées et concepts étudiés. C’est tout simplement génial !
Si je comprends bien, cette méthode permettrait de :
– Synthétiser/conceptualiser des éléments complexes ;
– De les étudier instantanément (la conceptualisation d’un contenu complexe par le dessin permettant immédiatement la compréhension et l’étude) ;
– Et d’avoir un support de révision très complet quand, après plusieurs semaines, vous devez vous replonger dedans !!
Je pense que pour le plaisir, je vais le tester, faire l’exercice avec un chapitre de livre, de syllabi, ou autre, juste pour voir si j’en suis capable 😉
Article réellement très intéressant !
Super ! Merci pour ton retour Cédric 😀
Oui, je suis d’accord avec toi : moi aussi j’aurais voulu découvrir le sketchnoting et la pensée visuelle pendant mes études ! Effectivement : étant obligés de « processer » l’information, nous sommes forcés de lui donner du sens et donc de mieux la comprendre et la retenir 🙂
Je suis curieux de tes essais, n’hésite pas à nous faire part de tes impressions !
Merci encore pour ton retour en tous cas 🙂
Super article ! Je me mets doucement à un pensée visuelle et c’est toujours intéressant de voir des exemples et conseils complémentaires. Merci !
Merci pour ce retour Y-Lan, je suis content qu’il ait pu t’aider 🙂
Merci pour ce super article, je le trouve vraiment intéressant. Pour ma part, j’ai toujours été assez instinctive avec le dessin donc j’ai toujours pris des notes avec des dessins mais j’étais rarement pris au sérieux.
Et j’avoue qu’après, je me mettais à dessiner et je n’entendais plus rien autour de moi.. Là on est plus dans la pensée visuelle ?
Bonjour Charlotte,
Merci pour ce retour ! 🙂 Dommage que tu n’aies pas été prise au sérieux quand tu prenais tes notes de façon visuelle… 🙁 En tous cas comme tu le décris oui : prendre des notes et les associer à des dessins s’apparente à de la pensée visuelle 🙂 Tu devais le faire sans le savoir, bravo 😉